La Guyane

Informations

Formalités et informations diverses à connaître avant votre déplacement

Culture

Un concentré de diverses cultures créent la richesse de la Guyane

Nature

Ce département est parmi les plus riches du monde en matière de biodiversité tant animale que végétale

La Guyane c’est la nature, plus de 80.000 km2 de forêt primaire, mais aussi un littoral avec de très belles plages, des fleuves; une nature protégée avec le plus grand parc National européen.

Une population diversifiée : amérindiens, noirs Marron, créoles, Hmongs, chinois …

La Guyane est un carrefour des peuples, de leur artisanat et de leur gastronomie.

Le Guyane c’est aussi l’histoire avec les vestiges du bagne à St Laurent et aux îles du Salut, mais aussi l’héritage de son passé colonial.

La Guyane c’est aussi l’avenir avec Kourou port spatial de l’Europe…

Formalités d’entrée : Pour les français, une carte d’identité suffit. Pour les ressortissants de la CEE, un passeport sans visa et un titre de transport pour le retour sont nécessaires. Pour les ressortissants hors CEE, les mêmes modalités que pour l’entrée sur le territoire en France métropolitaine vous seront demandées. (Pour plus d’informations, visitez le site de la préfecture de Guyane.

Santé : Certificat de vaccination contre la fièvre jaune obligatoire.

Décalage horaire : France : – 5 heures l’été / – 4 heures l’hiver / Guadeloupe, Martinique : -1 heure

Monnaie : L’Euro est utilisé dans tout le département. Les cartes de crédit nationales et internationales ainsi que les chéquiers de banques françaises sont acceptées en Guyane.

Langue : Le français est parlé couramment par toutes les populations du littoral.

Téléphone : Depuis l’hexagone et Outremer : 0594 + 6 chiffres / Depuis l’étranger : 00 594 + 6 chiffres.

Infos utiles : Courant électrique : 220 v / Eau : l’eau du robinet est potable sur tout le littoral Horaires commerciaux :
en général, les magasins ouvrent du lundi au samedi de 8h à 13h et de 16h à 19h. Les épiceries et supermarchés restent ouverts tard le soir (20h30) et le dimanche de 9h à 12h30.
Jours fériés : ils sont identiques à ceux de la France métropolitaine, en plus de ceux spécifiques à la Guyane : mercredi des cendres en février ou mars et le 10 juin (abolition de l’esclavage).

Saisons : Il existe 2 saisons en Guyane :
– la saison des pluies (Janvier à Février et de Avril à fin Juin) entre 25° et 29° degrés
– la saison sèche (Mars et de Juillet à Mi-Décembre) entre 30° et 35° degrés

CULTURE

Plus que de la culture de Guyane c’est des cultures de Guyane qu’il convient de parler. En effet, chaque communauté du territoire a conservé des éléments qui lui sont propres et très peu d’éléments sont communs à l’ensemble des communautés. Plusieurs raisons peuvent être avancées à l’existence de cette mosaïque culturelle, en particulier l’isolement des différentes communautés anciennement installées (par exemple les bushinengués du Maroni) ou leur arrivée récente (moins de 50 ans) en Guyane.

Le Français est la langue principale mais on peut retrouver des langues locales tel que le Créole guyanais, les langues amérindiennes, le taki taki et le saramaka.

La majorité de la population est catholique.

Arts et expression picturale

Les Tembés font partie de l’art guyanais apprécié par la population. Beaucoup sont réalisés à la main.

Arts martiaux

Le Djokan est un art martial guyanais créer par Yannick Théolade.

Littérature et oralité

En Guyane beaucoup de festivals de conteurs sont organisés, ce sont souvent des contes traditionnels racontés en Créole guyanais.

Manifestations et festivités

Article détaillé : Carnaval de Guyane.

Le Carnaval est l’un des événements majeurs de Guyane. Il se déroule, les après-midi de dimanche, entre l’Épiphanie au début de janvier, et le Mercredi des Cendres en février ou mars. Des groupes déguisés selon la thématique de l’année, y défilent autour de chars décorés, au rythme des percussions et des cuivres. La préparation des groupes dure des mois avant le carnaval. Les groupes défilent devant des milliers de spectateurs qui s’amassent sur les trottoirs et les gradins aménagés pour l’occasion.

Puis, au début de soirée, les touloulous et tololos se rendent dans les dancings.

Musiques

Il existe en effet plusieurs rythmes et danses dont les principaux sont le : Kasékò, Grajé, Léròl (et la danse Laboulanjèr), Kanmougwé ou Kamougé, Débòt ou Débò, Grajévals, Béliya et Labasyou.

Costumes

Les afro-guyanais possèdent un costume pour danser le kaséko et un autre pour danser le Awasa (le Awasa est une danse que les bushinenge ont inventée). Les amérindiens, un costume composé de tissu et de perles.

Gastronomie

Articles détaillés : Cuisine guyanaise et Manioc en Guyane.

La gastronomie guyanaise est riche des différentes cultures qui se mélangent en Guyane, les restaurants chinois côtoient les restaurants créoles dans les grandes villes comme CayenneKourou et Saint Laurent du Maroni. La gastronomie guyanaise à l’origine concernait les cuisines créoles, bushi-nengues, et amérindiennes. Toutes ces cuisines ont plusieurs ingrédients en commun :

  • le manioc
  • le poisson boucané
  • le poulet boucané

Il y a aussi de nombreux mets typiquement guyanais tel que le bouillon d’awara, Dizé milé, Comtesse (sablé), le Kalawang ou encore le fameux fricassée d’iguane.

NATURE

Ce département est parmi les plus riches du monde en matière de biodiversité tant animale que végétale.

La forêt guyanaise est une forêt primaire à très haut niveau de biodiversité (hot-spot parmi les plus riches au monde), protégée par un tout nouveau parc national et six réserves naturelles. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Union européenne (UE) y recommandent des efforts particuliers de protection.

La forêt humide de Guyane s’est paradoxalement épanouie sur un des sols les plus pauvres du monde, en azote, en potassium, en phosphore et en matières organiques. Pour cette raison, et parce que cette zone a toujours conservé des refuges pour toutes ses espèces lors des périodes sèches ou de glaciation terrestre, cette forêt abrite des écosystèmes uniques qui sont parmi les plus riches et les plus fragiles du monde : forêts tropicales primaires très anciennes, mangroves, savanes, inselbergs et nombreux types de zones humides.

On peut toutefois noter que des sites de Terra preta (sols anthropogéniques) ont été découverts sur le territoire, notamment près de la frontière avec le Brésil. Des recherches sont activement menées par des acteurs de disciplines multiples pour déterminer le mode de création de ces sols les plus riches de la planète. L’hypothèse a été avancée que l’existence même de la forêt tropicale est due à ces interventions humaines intelligentes du passé (voir l’article Terra preta), où le brûlis (slash-and-burn) était remplacé par le charbonnage (slash-and-char).

5 500 espèces végétales ont été répertoriées, dont plus d’un millier d’arbres, 700 espèces d’oiseaux, 177 espèces de mammifères, plus de 500 espèces de poissons dont 45 % lui sont endémiques (les poissons « limon » et les poissons à écailles) et 109 espèces d’amphibiens. Les micro-organismes seraient bien plus nombreux encore, notamment dans le nord qui rivalise avec l’Amazonie brésilienne, Bornéo et Sumatra. Ce seul département français abrite au moins 98 % de la faune vertébrée et 96 % des plantes vasculaires de la France. Sauvegarder et quitter

Les menaces qui pèsent sur l’écosystème sont la fragmentation par les routes, qui reste très limitée comparativement aux autres forêts d’Amérique du Sud, les impacts immédiats et différés du barrage de Petit-saut d’EDF, de l’orpaillage (opération Anaconda en Guyane), d’une chasse chaotique et du braconnage (chasse d’espèces protégées), facilités par la création de nombreuses pistes et l’apparition des quads. L’exploitation forestière reste modérée en raison du manque de route, du climat et du relief. Une ordonnance du 28 juillet 2005 a étendu le code forestier français à la Guyane, mais avec des adaptations et dérogations importantes. Dans une approche qui se veut durable, des concessions ou des cessions gratuites peuvent être accordées par des collectivités territoriales ou d’autres personnes morales pour leur utilisation par des personnes tirant traditionnellement leur subsistance de la forêt, mais les moyens utilisés n’étant plus toujours les moyens traditionnels, et l’écosystème guyanais étant vulnérable, les impacts de l’exploitation ou de la chasse pourraient être importants.

La moitié de la biodiversité française est en Guyane : 29 % des plantes, 55 % des vertébrés supérieurs (mammifères, oiseaux, poissons…) et jusqu’à 92 % des insectes. Tout cela dans un seul département de 86 504 km2. Un parc national et six réserves naturelles œuvrent à la préservation de milieux et d’espèces aussi divers qu’uniques.

Les plages de la réserve naturelle de l’Amana, sur la commune d’Awala-Yalimapo, dans l’ouest, constituent pour les tortues marines un site de ponte exceptionnel. C’est l’un des plus importants au niveau mondial pour la tortue luth. Quant à la réserve naturelle de l’île du Grand Connétable, celle-ci abrite la seule colonie d’oiseaux marins entre Tobago et Fernando de Noronha soit sur plus de 3 000 km de littoral.

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